A Contre-Emploi




Ça commence par les mains
Hors du cadre,
Et puis les doigts qui dansent
Sur le fil.
Au mur, les poitrines parlent, contant l’histoire des pierres :
Des alcôves secrètes, qui abritent des dragons, 
Des sous-terrains cachés, où s’anime la poussière
Redonnant vie soudain aux monstres moribonds. 
C’est dans ce labyrinthe aux couleurs chatoyantes
Que se dressent les cornes du puissant Minotaure
Transperçant la surface des images brillantes,
Renversant le pouvoir de l’argent carnivore, 
Révélant les rouages des pantins mécaniques.
Alors ne reste plus que des visages nus,
Dans la lumière magique de la fée électrique,
Que de ses ailes de feu, un phénix salut. 

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